Merci les amis
Tout ce j’ai sincèrement reçu est posé la :
Des bises en veux-tu ? En voilà !
Des pivoines accroupies sous les lilas
Une mince lueur cueillie au doux réveil,
La clarté qui s’en suit au si franc soleil
La famille à demie, mais réjouie,
Les amis que j’ai, les autres que j’aurais
Des messages, des bonnes humeurs,
Des désirs désirables, des rêves tenaces
Des craintes, parfois des menaces,
En désordre : névralgies, bougies, allergies
Mais qu’importe, je récolte l’amitié
Vos « macro-ondes » m’ont réchauffée
Mon jour, soudain, devient conte de fée…
Je profite de vous encore quelques secondes
Vous êtes les éléments de mon 16 avril
Un jour volubile et pourtant volatil,
Où tous ceux qui m’aiment s’en souviennent
Magnifique aujourd’hui. C’est la belle vie.
Merci les amis. Merci, merci, merci.
Souvenez-vous ce matin printanier
Quand je suis née sans poil sur le crane
L’iris vert sous-bois et la peau diaphane
Prédestinée à remplir des cahiers
A libérer mes idées de leur cellophane.
Puis quelques crayons plus tard
Quand l’inspiration sortait du placard
J’ai compris qu’une année de plus
Etait moins que tant d’années en sus.
En buvant passionnée un chocolat liégeois
Magnifiant à égale mesure, le succès
Du primo-accédant comme du bourgeois
Peindre et effacer, toute tachetée
Taguée au centième de mes pores
L’orgueil enrubanné, en déficit de scores,
Le cœur palpitant, l’enthousiasme fécond
A mettre en lumière les atouts des autres
Leur réussite, leurs entreprises, les promesses
Et le destin de ceux qui me font et défont…
Finalement, je n’ai pas vieillie mais seulement grandi.
Ce matin printanier, OUI, c’est le mien
Je prends vraiment tout ce qui me vient
Vos bougies, vos gâteaux
Vos Baisers, mes râteaux
Vos pensées, vos cadeaux
Nos souvenirs, et mes mots.
Une fois encore, ils surgissent
L’alphabet, à moi, s’ordonnance
Voyelles et consonnes mènent la danse
Ils s’imposent, fulgurants, réagissent
L’humide à mes joues vient de vos bises.
Et oui : je vais craquer pour cette friandise…
A mon tour de vous offrir amicalement
Quelques phrases, libérées de leur isolement
Car chacun de vous comble à sa manière
Les vides et les pleins de mes meilleurs moments.
Ma part de bonheur s’est décrochée de vos cœurs.